L’insécurité persiste dans toute l’étendue du pays parce qu’il y a un manque de confiance entre l’armée et le pouvoir, décrie Sesanga

Le candidat président de la république Delly Sessanga a tenu un meeting ce jeudi 30 novembre dans la ville de Matadi chef-lieu du kongo central. Dans son discours, il a relevé le problème d’insécurité qui se vit non seulement dans l’Est de la RDC mais aussi dans tout le pays avec le banditisme urbain. Le président du parti Envol déplore la situation sécuritaire alarmante du pays et évoque également le phénomène Mobondo dans la province du Bandundu nait du conflit Teke-Yaka causant plus de 300 morts en moins d’un an.

” La situation sécuritaire alarmante n’est pas seulement dans l’Est de notre pays. À Bandundu juste à côté ici, il y a le phénomène Mobondo, des gens opèrent avec les machettes, il y a également le phénomène Kuluna donc c’est de l’insécurité qui nait à la suite de manque de confiance(…)chose grave avec ce régime au lieu de donner des moyens conséquents à nos Forces Armées, faire confiance aux congolais pour la défense de l’intégrité du territoire national, ce régime préfère tout le temps se confier aux armées étrangères pour combattre à la place de notre armée”, déplore-t-il

Pour y remédier, Delly Sessanga appelle la population de le voter à la magistrature suprême afin de mettre en œuvre son programme la refondation du Congo

“il nous faut un nouveau Président de la République qui apportera une nouvelle politique de défense pour mettre notre armée dans des bonnes conditions, les mettre en confiance pour riposter contre toute attaque extérieure. Nous avons un pays qui n’est pas protégé, les étrangers y entrent et font la loi , ça doit cesser. Avec mon programme la Refondation du Congo, notre armée sera renforcée et non vouloir se cacher derrière certains groupes armés qu’on considère aujourd’hui comme des patriotes ça Non !“, S’exclame le numéro 4

Delly Sessanga a commencé sa deuxième étape de campagne au Kongo-Central par Mbanza-Ngungu ensuite par la ville de Matadi où il a appelé la population à la surveillance électorale pour empêcher la fraude.