Nord-Kivu: les FARDC accusent les rebelles d’être responsables des bombardements meurtriers à Mweso

Les forces armées de la RDC condamnent le lancement des bombes au mortier 120 par l’armée rwandaise dans la cité de Mweso. Dans un communiqué, l’armée dit avoir réagi avec professionnalisme et repoussé les combattants rwandais sous couvert du M23 hors de Mweso.

19 civils ont été tués et 27 blessés lors des attaques perpétrées par les terroristes du M23. Ces violents affrontements ont eu lieu après que les forces loyalistes ont repris le contrôle de Mweso. Les victimes, des civils sans défense, se trouvaient dans une maison privée lors de l’attaque, ce qui a suscité une condamnation généralisée.

Les combats ont repris dans la cité de Mweso et ses environs, avec les forces armées congolaises et les groupes d’autodéfense locaux, les Wazalendo-FARDC, déterminés à libérer la zone des mains du M23. La tentative de reprise de la cité a été marquée par une violence accrue, laissant craindre une escalade des hostilités.

La situation demeure tendue, avec des inquiétudes quant à la persistance des affrontements entre les rebelles et les forces gouvernementales. La région du Nord-Kivu, déjà confrontée à des défis sécuritaires, cherche des solutions pour ramener la stabilité et la paix.

Les rebelles du M23-RDF ont lancé des offensives sur différentes positions de la coalition FARDC- Wazalendo notamment à Kanyagowe, Mweso, Mudugudu et Mushebere dans le territoire de Masisi. Craignant pour leur sécurité, les habitants se sont dirigés, les uns vers certaines structures médicales et les autres vers des lieux jugés sécurisés.