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L’opposition dénonce l’interpellation “arbitraire” de Seth Kikuni

L’opposition dénonce l’interpellation “arbitraire” de Seth Kikuni

L’interpellation ce lundi 2 septembre dans l’après-midi de Seth Kikuni a suscité une vague de réactions au sein de l’opposition politique. Sur leurs comptes X, les opposants ont tonné sur le régime Tshisekedi.

Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République a fermement condamné l’interpellation de l’un de ses alliés à la présidentielle de décembre 2023. Pour lui, ce genre d’acte intolérable ne fait qu’entretenir les divisions entre Congolais et entraîne la RDC sur une pente dangereuse.

« Je condamne avec la plus grande fermeté l’arrestation de notre camarade Seth Kikuni dont le seul crime est d’avoir usé de sa liberté d’expression. Seth doit être libéré », a exigé l’ancien gouverneur du Katanga.

Même avis que partage l’opposant Augustin Matata Ponyo. L’ancien premier ministre qualifie l’interpellation de Seth Kikuni d’un acte antidémocratique qui selon lui, n’est pas de nature à consolider la paix, la sécurité et la cohésion nationale tant cherchées.

« Je condamne l’arrestation de Seth Kikuni par le pouvoir politique. La vraie opposition continue à être muselée et maltraitée. Toutes les méthodes sont utilisées par les services spécialisés pour faire taire les opposants politiques », a écrit le président du LGD.

Patrick Kanga du Front Commun pour le Congo (FCC), Ados Ndombasi et tant d’autres membres de l’opposition ont également exprimé leur soutien à Seth Kikuni exigeant sa libération sans conditions.

Dans un communiqué, le cadre de concertation des forces politiques et sociales relate les faits ayant conduit à l’interpellation de Seth Kikuni par les agents de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).

« Des agents de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), accompagnés du directeur provincial ville de Kinshasa, ont fait irruption au bureau de monsieur Seth Kikuni. Munis d’un ordre de mission, ils l’ont sommé de les suivre sous prétexte d’un prétendu entretien avec l’administrateur général de ce service. Après un échange tendu, ils n’ont pas hésité à employer la force, le brutalisant avant de l’embarquer pour le conduire à la permanence du département de la sécurité intérieure, situé en face de la Primature, dans la commune de la Gombe », relève ce document.

Même les opposants et les membres de la société civile ignorent pour l’instant les motifs pour lesquels l’ancien candidat président de la République Seth Kikuni, a été acheminé aux geôles de l’ANR où il pourrait passer sa première nuit.

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