Martin Fayulu appelle la classe politique à prioriser le dialogue

En séjour de travail à Kinshasa, le secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de paix Jean-Pierre Lacroix a reçu mardi 18 septembre dans les locaux de la MONUSCO, les opposants au régime Tshisekedi.

Martin Fayulu a, aux côtés de ses pairs de l’opposition, appelé une fois de plus la classe politique à prioriser l’organisation d’un dialogue de cohésion nationale entre les forces politiques sous la médiation des chefs spirituels.

Ce dialogue qui pour lui ne symbolise pas le partage du pouvoir, permettra aux forces politiques de s’unir autour d’un idéal commun pour notamment sauver l’intégrité territoriale menacée par l’agression rwandaise.

« Nous, Congolais, avons besoin d’une cohésion nationale pour faire face à l’agression du Rwanda et d’autres pays. Priorisons le processus de Kinshasa pour rassembler toutes les parties prenantes autour de nos leaders spirituels (CENCO & ECC). L’unité est notre seule force face à ces défis », a indiqué le président de l’ECIDé sur X.

Face à Lacroix, le soldat du peuple n’a pas tergiversé pour dénoncer le silence “complice” des Nations Unies contre Paul Kagame qui « viole l’intégrité territoriale de notre pays ». Martin Fayulu a demandé à ce que les Nations Unies règlent le problème des FDLR que le Rwanda a toujours brandi comme alibi.

« Quand Mobutu avait demandé à ce que les FDLR rentrent chez eux, les Nations Unies, la France, les États-Unis, la Belgique ont refusé et aujourd’hui ça devient un problème du Congo », a-t-il rappelé.

Mafa ne croit pas du tout au processus de paix de Luanda. Pour lui, la solution est d’organiser le processus de Kinshasa qui réunira les fils et filles du Congo pour sauver la patrie de tous ses maux.

Dans cette démarche, Martin Fayulu semble faire cavalier solitaire. Depuis son appel au dialogue, l’opposant ne reçoit presque pas le soutien de ses pairs de l’opposition.