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7 jours pour guérir la justice congolaise de sa maladie

7 jours pour guérir la justice congolaise de sa maladie

Les travaux des états généraux de la justice congolaise ont démarré ce mercredi 6 novembre au centre financier à Kinshasa, capitale de la République du Congo. Ces assises qui s’étendent sur 7 jours, se déroulent sous le thème « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? ».

A la question que devra répondre plus de 3 mille participants qui prennent part à ces travaux devant accoucher une nouvelle politique nationale de la justice congolaise.

Lançant les travaux, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui l’an dernier, avait qualifié la justice congolaise de “malade”, s’est engagé à éradiquer l’impunité et la corruption dans l’appareil judiciaire qui « minent la mission et trahissent le devoir de la justice et appellent obligatoirement à une thérapie de choc ».

Le chef de l’Etat a également appelé les participants à dresser un état des lieux sans complaisance du système judiciaire de la RDC en vue des solutions adaptées.

« Notre justice sera purgée de ses fléaux pour que le statut du peuple congolais ne soit compromis par les intérêts égoïstes. Mes dames et messieurs, face au tableau sombre dressé ci-dessus, il est temps de se ressaisir et dresser sans complaisance un état des lieux exhaustif du système judiciaire afin de trouver des solutions », a déclaré Félix Tshisekedi.

Prenant la parole, le ministre de la justice et garde des sceaux a reconnu que sept congolais sur dix sont insatisfaits « de la manière dont notre justice est administrée aujourd’hui ». Constant Mutamba a invité les uns et les autres « à travailler de telle manière que nous puissions avoir des recommandations qui puissent déboucher sur des réformes courageuses, celles qui pourront toucher, pourquoi pas, à la révision de la constitution ».

Le ministre Mutamba a dans la foulée, salué la bravoure du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui selon lui, affronte de maniere aussi viscérale, un ennemi, Paul Kagame, président rwandais.

De son côté, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle et en même temps président du Conseil Supérieur de la Magistrature, a émis le vœu que les participants fassent d’abord, une vraie évaluation des recommandations des assises de 2015 et de leur niveau de mise en œuvre.

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