Nkema Liloo demande une allocation sécuritaire consécutive pour chaque candidat président

Nkema Liloo Bokonzi, candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023 plaide pour le renforcement du dispositif sécuritaire des candidats présidents. Il l’a déclaré ce mercredi 8 novembre sur la radio Top Congo.

Le candidat président de la République Nkema Liloo Bokonzi était l’invité de la radio Top Congo ce mercredi. Il a abordé plusieurs sujets dont le dispositif sécuritaire des candidats présidents à l’élection présidentielle du 20 décembre. Selon lui, le dispositif sécuritaire des candidats présidents doit être renforcé pour une bonne protection de chacun.

Nkema Liloo a aussi en passant, épinglé quelques points de son programme. Il veut sortir le peuple congolais de la souffrance.

” Le peuple congolais dans sa majorité est en grande souffrance; une souffrance qui ne doit pas nous laisser indifférent. J’ai eu à annoncer dans mon adresse à la nation quelques mots sur les mesures phares en matière de sécurité que je reformule ici: lancer une réforme sans précédent de l’appareil sécuritaire c’est-à-dire l’armée, la police les services de sécurité et la justice tant militaire que civile; donner la priorité à l’effort de guerre, élever le niveau de notre diplomatie vu la hauteur des enjeux; investir dans les matériels lourds et dissuasifs, réduire le train de vie des institutions et des politiciens qui les animent, prioriser le système de santé en lieu et place des dépenses futiles; promouvoir le projet agro-alimentaire ainsi que le projet éducatif; investir dans l’entrepreneuriat, les infrastructures, les transports et voies de communication et bien d’autres choses “, explique-t-il.

Le candidat président pense qu’il se penchera aussi sur un autre problème que plusieurs négligent mais cause désolation dans le pays, la prolifération des groupes armés. Il donne les raisons d’essence de ces rébellions.

” Mais je voudrais ici mettre l’accent sur une réalité que nous négligeons bien souvent et qui pourtant est à la base du malheur des Congolais, l’occupation d’une partie de notre territoire et de la prolifération de groupes armés. Ce sont des complicités internes nourries par la marginalisation, l’opportunisme et l’irrationalité. Pour ce qui concerne l’insécurité à l’Est, on doit pointer du doigt les forces étrangères, le pouvoir de Kigali et son bras séculier le M23 mais aussi les Congolais qui ont ouvert la voie à cette infamie qu’ils entretiennent et participent au pillage de ressources minières “, a-t-il déclaré.

Il n’est pas encore l’heure de la campagne électorale. Cette dernière débutera ce samedi 18 novembre 2023 et l’élection présidentielle est prévue pour le 20 décembre 2023.

Exaucé Lompema